Soignez les causes et non les conséquences !
Certaines firmes proposent des outils d’aide à la décision pour la gestion de la fertilisation. Elles vous proposent d’acheter un appareil pour faire le diagnostic de nutrition azotée sur une culture en cours de croissance. En réalité, vous allez juste piloter le fractionnement de votre apport d’azote. Pire, cela peut représenter une perte de temps et d’énergie et probablement des coûts supplémentaires pour chaque fraction apportée.
- Le plus important à retenir est le suivant : si l’outil vous indique qu’il est nécessaire d’apporter une deuxième fraction d’azote, c’est que la plante n’a pas assimilé la première en intégralité et qu’il y a bien eu des pertes. Le coût à payer est aussi bien économique qu’écologique.
Ce genre d’outils peut vous faire diminuer la quantité totale d’engrais à apporter mais ne garantit pas que la plante ait bien assimilé tous les apports. S’il y a une problématique à soigner c’est bien celle de l’assimilation de l’azote par la plante.
En analysant votre sol, vous trouverez probablement un reliquat azoté important qui n’a pas été minéralisé par l’activité biologique du sol et un IAB (Indice d’Activité Biologique) assez bas. La plante établit peu de symbiose avec les microorganismes du sol puisque ceux-ci sont peu présents.
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